C'est un "monsieur tout le monde". La description de l'homme de 45 ans suspecté du meurtre d'Angélique qu'on font ses voisins est bien loin de ce que révèle son casier judiciaire. L'homme, père de deux enfants et chauffeur de bus, cachait pourtant un lourd passé judiciaire. Condamné à neuf ans de prison en 1996 pour viol avec arme, déjà sur une jeune fille de 13 ans, il figurait parmi les 70.000 inscrits au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV).
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"On lui donnait le bon dieu sans confession", explique cette voisine. "Déjà le fait d'avoir la petite fille qui disparaît, on se posait des questions. Mais savoir que c'est quelqu'un qui habite à côté de chez soi, on se dit 'mince'. On est abasourdi", confesse-t-elle.
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L'homme de 45 ans a vécu près de dix ans dans le même immeuble que la famille d'Angélique. La jeune fille lui faisait confiance quand mercredi, il lui a demandé dans le parc de le suivre jusqu'à sa nouvelle maison en brique rouges, à 300 mètres de là, en prétextant devoir lui donner un cadeau pour ses parents. Sa femme et ses enfants étaient en vacances. Il a affirmé avoir tenté de violer la jeune fille sans y parvenir, avant de l’étrangler. Une déclaration que les enquêteurs cherchent à vérifier. L'autopsie du corps d'Angélique doit avoir lieu lundi.
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