Le meurtrier présumé d'Aurélie Châtelain aurait-il réussi à se procurer un téléphone portable en prison ? Selon les informations du Figaro, Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d'avoir planifié un attentat contre une église de Villejuif, en avril 2015, aurait communiqué par téléphone avec l'extérieur pendant les six premiers mois de sa détention. Toujours d'après le quotidien, une puce téléphonique découverte dans sa cellule contiendrait "des documents évoquant des individus impliqués dans les attentats du 13 novembre".
"Des centaines d'informations". Pourtant placé à l'isolement à la prison de Fresnes, Sid Ahmed Ghlam aurait échangé "des milliers de conversations", selon Le Figaro. Ces appels auraient duré jusqu'au 13 novembre, jour des attentats de Paris. Selon des informations d’Europe 1, c’est une fouille inopinée qui a permis de retrouver une puce téléphonique, le 20 novembre dernier, soit une semaine après les attentats de Paris. Cette puce contenait "des centaines d'informations" aux côtés de "documents de papier retraçant des organigrammes et les pedigrees d'individus partis pour la Syrie, ainsi que plusieurs noms impliqués dans les attentats du 13 novembre", précise Le Figaro, signalant également que lors d'une seconde fouille, une puce neuve aurait été retrouvée.
Des semaines de décryptage. Selon le quotidien, ces documents ont été transmis aux services de renseignements "pour un décryptage qui aura pris de nombreuses semaines". Le parquet antiterroriste de Paris n'aurait pour l'instant pas jugé nécessaire de verser ces éléments à la procédure concernant les attentats du 13 novembre.