Les services sociaux et de la mairie de Paris ont commencé jeudi à 6 heures à évacuer deux campements, dont un proche de la gare d'Austerlitz, occupés au total par plus de 500 migrants, et où des forces de police ont été déployées. Les opérations se déroulaient dans le calme en tout début de matinée.
400 personnes à Austerlitz, 150 à la Chapelle. Le site du quai d'Austerlitz, dans le sud-est de Paris, regroupe quelque 400 personnes, l'autre, sur le parvis de la mairie du XVIIIe arrondissement, dans le nord de la capitale, environ 150. Selon la mairie, chaque personne se voit proposer un hébergement d'un mois minimum dans différents centres et un transport en car est mis en place.
Feu vert de la justice. La justice avait donné son feu vert vendredi dernier à l'évacuation du campement d'Austerlitz, qui rassemblait tout récemment près de 200 tentes plus ou moins dispersées, autour du pont Charles-de-Gaulle et jusqu'à la Cité de la mode et du design, en bordure de Seine. La maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), avait alors assuré que des places avaient été préparées pour mettre à l'abri ses occupants.
"Je veux les rassurer". "Ce serait aberrant de dire 'ceux qui arrivent on les traite avec rapidité, et les autres on les laisse dehors.' Je veux les rassurer", avait-elle déclaré, alors que l'attention s'est concentrée ces derniers jours sur les Syriens et Irakiens arrivés du sud de l'Allemagne dans le cadre de l'engagement, pris par François Hollande, d'accueillir en urgence un millier de réfugiés pour soulager l'Allemagne.
Un maire peut-il choisir les réfugiés qu'il accueille dans sa commune ?