Le froid arrive et, avec lui, les risques d'intoxication au monoxyde de carbone augmentent, met en garde lundi la Direction générale de la santé (DGS), selon laquelle 63 cas concernant 196 personnes ont déjà été signalés du 1er septembre au 10 octobre.
Une centaine de morts par an. "Chaque année, ce gaz toxique est responsable d'une centaine de décès en France. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples contribuent pourtant à réduire les risques", rappelle la DGS (ministère de la Santé) dans un communiqué.
Faire vérifier ses appareils. Le monoxyde de carbone (CO) peut être produit par les appareils utilisant des combustibles (gaz naturel, bois, charbon, fuel, butane, propane, essence ou pétrole etc.) qui ne fonctionnent pas correctement. "Avant l'hiver, faites systématiquement vérifier et entretenir les installations de chauffage et de production d'eau chaude, ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique)", conseille la DGS.
Aérer son domicile. "Tous les jours, même quand il fait froid, aérez au moins 10 minutes votre logement, maintenez vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et n'obstruez jamais les entrées et sorties d'air", détaille-t-elle encore. "Respectez les consignes d'utilisation des appareils à combustion : ne jamais faire fonctionner les chauffages d'appoint en continu, ne jamais utiliser pour se chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, brasero, barbecue, etc.)", poursuit la Direction.
Quels symptômes ? Les symptômes d'une intoxication au monoxyde de carbone sont des maux de tête, une fatigue ou bien des nausées. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes. "Il faut donc agir très vite : en cas de suspicion d'intoxication, aérez immédiatement, arrêtez si possible les appareils à combustion, évacuez les locaux et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112 (et le 114 pour les personnes malentendantes)", préconise la DGS.