Le parquet de Nantes a ouvert une enquête à la suite d'un tir de fusée contre un hélicoptère de la gendarmerie qui survolait mardi matin la ZAD de Notre-Dame-des-Landes où les forces de l'ordre poursuivaient leur opération contre les occupants illégaux, a-t-on appris auprès de la cour d'appel de Rennes.
L'appareil non touché. "Suite aux tirs de fusées anti-grêle qu'a essuyé ce matin l'hélicoptère de la gendarmerie nationale, le parquet de Nantes a ouvert une enquête de flagrance du chef de violences aggravées", a annoncé la cour d'appel de Rennes dans un communiqué. L'appareil n'a pas été touché, avait assuré auparavant le ministère de l'Intérieur.
Les mis en garde à vue lundi libérés. Par ailleurs, les sept personnes placées lundi en garde à vue ont toutes été libérées, selon le communiqué. Six qui avaient été placées en garde à vue lundi à Nantes, dont au moins trois majeurs, pour infraction à la législation sur les stupéfiants et transport d'armes, interpellées alors qu'elles circulaient à bord d'un véhicule dans la commune de Vigneux-de-Bretagne, ont été "remises en liberté ce matin à 11h30 sans qu'aucune décision judiciaire n'ait été prise à leur encontre". Pour le septième, un mineur interpellé pour des faits de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique (jet d'un pavé), outrages, rébellion et participation sans arme à un attroupement par une personne dissimulant volontairement son visage afin de ne pas être identifiée, le parquet de Saint-Nazaire s'est dessaisi de la procédure "contre ce mineur déjà suivi par un juge des enfants d'Angers", a précisé la cour d'appel.