NDDL : "l'état de droit est de retour" assure Lecornu en visite sur la ZAD

Sébastien Lecornu, Notre-Dame-des-Landes crédit : LOIC VENANCE / AFP - 1280
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avec AFP
Le secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu a assuré que les délais de remise en état de la route d'accès au site de Notre-Dame-des-Landes étaient tenus.

"L'état de droit est de retour" à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a assuré le secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu, lors d'une visite sur l'ex-"route des chicanes" traversant la ZAD, deux mois après l'abandon du projet d'aéroport par le gouvernement.

"On tient les délais". "Le Premier ministre avait fixé une feuille de route très claire le 17 janvier dernier dans laquelle l'axe routier était un point important. Vous avez pu constater qu'il avait été dégagé, les services du département ont commencé les travaux, mieux que ça ils les ont pratiquement terminés", a déclaré le ministre, "venu constater" sur cette route que le calendrier était tenu.

"Il y a juste une bande de roulement à terminer qui a été dégradée. Le président du département m'a assuré que les travaux allaient reprendre dès le début de la semaine prochaine. On tient les délais", s'est-il félicité en déambulant sur cette départementale, avec la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein, et le maire de Notre-Dame-des-Landes, Jean-Paul Naud.

Pas impressionné par des "gens cagoulés". Interpellé par un groupe d'occupants de la ZAD, dont certains avaient le visage dissimulé et lui demandaient de "dégager", le ministre a rétorqué : "Quelques élucubrations et quelques bruits, ça ne m'impressionne pas". "Ce ne sont pas des gens cagoulés qui crient qui vont défier la République", a-t-il également déclaré.

Deux réponses pour les occupants légaux ou illégaux. Alors qu'un autre occupant assurait qu'il "souhaitait rentrer dans les règles", le ministre a évoqué les "situations très hétérogènes" sur la ZAD. "Il y a des gens ici qui sont en situation légale et des gens qui ne le sont pas et qui visiblement n'ont pas l'air très calmes et qui sont cagoulés. Et pour ces gens là, par définition, la réponse sera différente", a affirmé Sébastien Lecornu.

"La main de l'État ne tremblera pas". L'État a donné jusqu'au 31 mars, date à laquelle prend fin la trêve hivernale, aux occupants de la ZAD pour régulariser la situation et déclarer des projets agricoles individuels. Ceux qui ne le font pas seront expulsés, a réaffirmé mardi Sébastien Lecornu. "La main de l'Etat ne tremblera pas", a-t-il lancé avant de remonter dans son véhicule, en direction de la mairie de Notre-Dame-des-Landes, où il a rencontré les élus du territoire.