Vendredi matin, une opération était en cours afin de dégager les axes routiers à Notre-Dame-des-Landes, dont l'évacuation a commencé lundi.
"Pas une opération d'expulsion". "On a déclenché à 6 heures une opération de dégagement des axes et une opération de police judiciaire pour interpeller les auteurs de violences commises contre les forces de l'ordre. Il ne s'agit en aucun cas d'une opération d'expulsion ou de destruction de squat", a expliqué à Europe 1 une source de la gendarmerie. L'opération se concentre sur la D81, une des deux routes principales traversant la ZAD, où une embuscade a eu lieu jeudi, selon les gendarmes, faisant 10 blessés dans leurs rangs.
500 opposants présents jeudi. Selon une source proche du dossier, jeudi, quelque 500 opposants, des zadistes et leurs soutiens venus de France et d'Europe, étaient présents sur la ZAD où le projet d'aéroport a été abandonné en janvier par le gouvernement qui avait promis cependant d'en expulser les occupants illégaux.
29 squats détruits en trois jours. L'opération d'expulsion de ceux qui n'ont déposé aucun projet agricole individuel auprès de la préfecture depuis janvier a commencé lundi, avec 2.500 gendarmes, huissiers et engins de chantier, et 29 squats ont été détruits en trois jours. Jeudi les opérations de déblaiement s'étaient poursuivies sous la protection des gendarmes. Mais les opposants, irrités de voir détruire des lieux de vie mais aussi d'autres où existaient selon eux des projets agricoles, appellent tous leurs soutiens à se mobiliser depuis mardi soir.