Une soixantaine de migrants africains, arrivés mercredi de la vallée de la Roya, située à la frontière franco-italienne, a passé la nuit sur les marches du palais de justice de Nice. Ils attendaient de l'enregistrement de leur demande d'asile, a constaté jeudi un journaliste de l'AFP.
En attente pour déposer leur demande d'asile. Ces personnes n'avaient pas pu déposer mercredi de demande d'asile à la Plateforme d'accueil des demandeurs d'asile (Pada) de Nice, ses services n'ayant pu traiter en urgence que les dossiers de vingt-cinq d'entre eux. Les migrants n'ayant pas encore pu déposer leur demande ont été évacués mercredi après-midi d'un parc naturel départemental situé sur la commune de Nice. Mais ils devraient de nouveau chercher un parc pour passer ce jeudi de l'Ascension en attendant de revenir vendredi à la Pada.
Les migrants étaient hébergés chez Cédric Herrou. Une centaine de demandeurs d'asile originaires principalement du Tchad, du Soudan et d'Erythrée étaient hébergés jusqu'à présent sur le terrain agricole de Cédric Herrou, un agriculteur de Breil-sur-Roya et figure de l'association de soutien aux migrants Roya Citoyenne. Environ 85 d'entre eux sont arrivés en train mercredi, treize mineurs isolés étant restés à Breil-sur-Roya et attendant, selon Cédric Herrou, une prise en charge par les services départementaux.
Encadrés par des militants de l'association Roya Citoyenne, qui avaient prévenu les autorités de leur venue en masse par le train à Nice, ces migrants ont passé sans encombres les différents points de contrôle mis en place dans les Alpes-Maritimes.