Nommer les rues, une obligation qui «change tout» dans les villages

Rues numérotage
Le numérotage des habitations et la dénomination des rues, rendus obligatoires à partir du 1ᵉʳ juin dans les communes de moins de 2.000 habitants, facilitent le quotidien de certains métiers et des villageois. © Philippe Roy / Aurimages via AFP
  • Copié
Europe 1 avec AFP // Crédits photo : Philippe Roy / Aurimages via AFP , modifié à
À partir du 1ᵉʳ juin, toutes les communes de moins de 2.000 habitants doivent numéroter les résidences et nommer les rues de leurs communes. Un changement adopté par la loi 3DS (Différenciation, décentralisation et simplification), votée en février 2022 et qui concerne près de 30.000 communes sur le territoire national. 

"Plus simple pour les secours ou le courrier", le numérotage des habitations et la dénomination des rues, rendus obligatoires à partir du 1ᵉʳ juin dans les communes de moins de 2.000 habitants, facilitent le quotidien de certains métiers et des villageois. À partir du 1ᵉʳ juin, toutes les communes de moins de 2.000 habitants doivent numéroter les résidences et nommer les rues de leurs communes. Un changement adopté par la loi 3DS (Différenciation, décentralisation et simplification), votée en février 2022 et qui concerne près de 30.000 communes sur le territoire national. 

 

"Un million de bâtiments qui n'avaient aucune adresse"

Avant que la nouvelle loi ne soit votée, ce sont "un million de bâtiments qui n'avaient aucune adresse", renseigne Philippe Dorge, directeur général adjoint du groupe La Poste, en charge de la branche services/courrier/colis.  L'entreprise a accompagné 4.500 communes sur le territoire français dans le processus d'adressage "afin d'éviter les risques de confusion en se retrouvant avec des rues du même nom", renseigne Philippe Dorge. 

Pour ce dernier, cette nouvelle obligation facilitera le travail des personnes devant se rendre au domicile des particuliers, notamment "des coursiers, des facteurs, mais aussi des secours". Il est arrivé, selon ce dernier, aux secouristes de la région "de perdre 30 minutes sur une intervention où une personne avait fait un arrêt respiratoire", car l'adresse n'était pas renseignée.