Cuisiner à Noël peut s’avérer très chronophage. L’équipe de l’émission "La table des bons vivants" a livré ses conseils, samedi sur Europe 1, pour concocter un menu délicieux sans passer trop de temps en cuisine.
Selon un sondage, 70% des Français interrogées comptent cuisiner eux-mêmes leur repas de Noël. Mais mettre les petits plats dans les grands peut prendre énormément de temps. Pour éviter de passer votre temps derrière les fourneaux, l’équipe de la Table des bons vivants vous donne des idées de menus simples, rapides et à préparer à l’avance pour profiter de vos convives.
L’entrée : une bouchée à la reine ou du foie gras
Pour l’entrée, Yves Camdeborde vous conseille une bouchée à la reine. "Vous la prenez et vous la mettez au four, pour avoir une entrée consistante. Pendant ce temps, vous faites une petite crème montée. Quand la bouchée est chaude, vous mettez une cuillère de crème montée et vous avez une entrée en ayant pu faire l’apéro avec vos amis".
Autre suggestion : le traditionnel foie gras. "Je prends un foie gras que j’assaisonne avec du sel et du poivre, que je mets à mariner avec un petit alcool. Je prends une poêle avec du papier aluminium ou cuisson, et je le rôtis de façon violente. Dès qu’il est bien coloré, je le sors, je le mets dans une terrine, je le presse et je le laisse refroidir. Ça fait un foie gras froid, qui a été rôti, qui amène un côté différent du foie gras habituel", détaille Yves Camdeborde.
Le plat de résistance : la dinde, la poularde ou le bœuf Wellington
Le plat de Noël par excellence, c’est évidemment la dinde. "C’est la seule fois de l’année où on peut manger de la dinde d’exception, surtout quand c’est bien cuisiné", assure Yves Camdeborde.
Laurent Mariotte, lui, privilégie la poularde avec son "bon rapport qualité-prix". "On a de belles poulardes en France autour de 10-15 euros le kilo, la pintade ce sera autour de 12 euros. La poularde, avec une belle farce avec du foie gras, avec des marrons, marche bien", soutient-il. "Surtout que cette année on est moins nombreux à table, manger une dinde entière est plus compliqué", appuie Olivier Poels.
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Le chapon représente également une alternative. "L’idéal, c’est de le pocher la veille dans un bouillon, comme une poule-au-pot. Vous le sortez quand vous avez fini de le pocher, vous le laissez refroidir, puis le jour du repas on le met au four 30-45 minutes pour qu’il soit bien croustillant", conseille Yves Camdeborde.
Autre plat de résistance à préparer à l’avance : le bœuf Wellington. "C’est du bœuf en croûte qu’on peut colorer la veille dans une belle matière grasse, on laisse refroidir, on l’enrobe d’une crêpe et d’une pâte feuilletée. Le soir de Noël, on le met au four 25 minutes à 180 degrés", précise Laurent Mariotte.
Le dessert : la bûche ou une poire Belle-Hélène
38% des Français vont manger l’iconique bûche de Noël. Mais il existe d’autres solutions pour vous régaler au dessert, comme la poire pochée ou la poire Belle-Hélène. De quoi ravir petits et grands.