Des militants de Greenpeace France ont pénétré jeudi matin dans la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, et y ont déclenché un feu d'artifice à proximité d'une piscine d'entreposage de combustible usé, a annoncé l'organisation de protection de l'environnement. Une action pour interpeller l'opinion publique sur le risque nucléaire face à des actes malveillants, indique un communiqué de Greenpeace France.
Ce matin, Greenpeace déclenche un feu d'artifice à l'intérieur d'une centrale pour réveiller tout le monde sur le #RisqueNucleairehttps://t.co/GCskBGSU6T
— J-F Julliard (@jfjulliard) 12 octobre 2017
Greenpeace Aktioun virun #Cattenom denmoien. Aktivisten hunn et faerdeg bruecht an der Zentral virun den Piscinnen e Freedefeier ze starten pic.twitter.com/56xLv5qpEE
— GreenpeaceLuxembourg (@Greenpeace_Lux) 12 octobre 2017
"Stoppés par les gendarmes." EDF a de son côté annoncé que les militants avaient été "stoppés par les gendarmes" et n'avaient pas accédé "à la zone nucléaire", précisant que leur intrusion n'avait pas eu d'impact "sur la sûreté des installations".
Militants Greenpeace sur site. Stoppés par les gendarmes.Pas d'accès à la zone nucléaire. Pas d'impact sur la sûreté des installations.
— EDF Cattenom (@EDFCattenom) 12 octobre 2017
L'action de Greenpeace visait à dénoncer la vulnérabilité des piscines de combustible usé des centrales nucléaires française face à des risques d'actes malveillants, deux jours après la publication d'un rapport sur le sujet par l'organisation non gouvernementale. Dans ce rapport, l'ONG estime que les piscines des centrales, qui peuvent chacune contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible usé, sont particulièrement exposées à des risques d'attaques, notamment par avion et par hélicoptère, et qu'EDF doit en conséquence "bunkériser" ces installations.