Des sanctions "individuelles voire collectives" seront distribuées à la suite de la rencontre OM-PSG, samedi soir au stade de France à Paris. Près de 20.000 supporters marseillais avaient fait le déplacement pour assister à la finale de la Coupe de France.
Des départs d'incendie. Des comportements "non admissibles" ont été constatés dans l'enceinte du Stade de France, samedi, par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), où "quelques départs d'incendies" ont eu lieu en fin de match dans les tribunes des supporters marseillais.
Dérapages en fin de match. "Il est bien dommage qu'il y ait eu de tels comportements, qui n'ont absolument rien à voir avec ceux que l'on attend dans les enceintes de football et dans des tribunes", a déclaré Antoine Boutonnet, chef de la DNLH, à l'issue de la rencontre. Il a évoqué "un comportement des supporters marseillais tout à fait acceptable jusqu'à la fin du match, où effectivement on a eu quelques départs d'incendies dans les tribunes".
Analyse des la vidéosurveillance. "Ce comportement n'est pas admissible. Un certain nombre de suite judiciaires évidemment seront engagées, la vidéo protection du stade sera analysée pour identifier les personnes qui en sont à l'origine", a-t-il ajouté. "Il peut y avoir des sanctions individuelles voire collectives", a-t-il prévenu.
Julien Froment, journaliste au service des Sports d'Europe 1, était présent dans les tribunes du stade de France :
En tout cas pour un match test avant l' @EURO2016 , fumis, pétards, bombes agricoles, feu en tribune. Belle image. @Europe1#PSGOM
— Julien Froment (@JulienFroment) 21 mai 2016
Un passif de débordements.Le club olympien, qui a connu également des débordements dans son enceinte lors d'OM-Bordeaux, le 10 avril dernier, a été frappé d'un huis clos partiel, avec la fermeture des virages Nord et Sud à titre conservatoire lors de ses deux dernières prestations à domicile de la saison contre Nantes et Reims. L'instance disciplinaire de la Ligue de football professionnel a fermé jeudi ce dossier, considérant que le club de Marseille avait purgé sa peine avec les deux matches à huis-clos partiel déjà infligés à titre conservatoire.