Si les supermarchés sont pris d'assaut en Italie, pays européen le plus touché par le coronavirus, c'est loin d'être le cas en France. Rencontrés dans les rayons d'un supermarché parisien, des clients expliquent au micro d'Europe 1 pourquoi ils ne se sentent pas affolés par l'expansion du virus en France, qui compte actuellement 73 cas.
Des spaghettis dans son caddie, Gérard ne semble pas atteint par la psychose déclenchée par l'épidémie de coronavirus. "On ne fait aucune provision", assure-t-il, en expliquant n'être "absolument pas inquiet pour l'instant". "Je crois qu'on est très bien renseigné, en espérant que cela se calme", rassure-t-il. Gérard précise aussi ne pas avoir de places pour stocker des denrées alimentaires dans son "petit appartement parisien".
"Pas de quoi tenir très longtemps"
De son côté, Monique, une retraitée, n'a que peu de produits dans son cabas. "Des radis, des petites tomates, des produits de beauté et des yaourts", résume-t-elle. "Pas de quoi tenir très longtemps". Car, Monique n'a pas non plus peur des conséquences du virus sur sa vie quotidienne. "Je n'aime pas cette mentalité d'aller vite chercher le sucre ou des kilos de farine. J'ai dit à mon mari que l'on finira ce qu'il y a dans le congélateur en attendant que cela passe", précise-t-elle, avant d'ajouter que l'"on n'est pas en temps de guerre".
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Dans ce magasin, la seule pénurie se trouve au rayon hygiène, sur les étagères où sont disposés habituellement, les bouteilles de gel hydroalcoolique.