Un appel à agir. À Paris comme dans de nombreuses villes du monde, quelques centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de l'Hôtel de Ville pour le climat, alors que la COP26 est en cours à Glasgow. "Monsieur Macron dit 'On a une stratégie nationale bas carbone, maintenant, il faut qu'on la mette en place'. C'est comme si moi je disais, mais moi, j'ai une stratégie pour être champion olympique de natation, mais que j'ai toujours les pieds dans le pédiluve", ironise Hugo, 23 ans. Il observe les portraits géants des dirigeants du monde déployés au sol, ceux qui doivent agir et vite, selon cet activiste de la justice climatique.
"Ce sont les pays les plus riches qui émettent le plus de CO2", rappelle-t-il. "Par contre, ce sont les personnes les plus défavorisées, les plus pauvres, qui en sont les premières victimes. La solidarité internationale doit se matérialiser par des financements pour l'atténuation, l'adaptation aux effets de la crise climatique", affirme le jeune homme.
Faible mobilisation
Il se dit déçu des partis politiques engagés dans l'écologie, mais incapables de s'unir pour la présidentielle, comme Europe Écologie-Les Verts, le Parti socialiste, mais aussi La France insoumise. "Ce qu'il faut, c'est qu'il y ait du droit international qui protège l'humanité. On met des grosses amendes et vous verrez que les multinationales s'adaptent", assure son chef, Jean-Luc Mélenchon. "On piétine comme les COP", peut-on lire sur le panneau d'Isabelle, 60 ans. Elle déplore le peu de mobilisation aujourd'hui et la lassitude de beaucoup de ses concitoyens.