C'est un des marqueurs du réveil de l'économie affaiblie à cause du coronavirus : la reprise des croisières. Cette nouvelle étape a été lancée dimanche mais elle est soumise à de strictes conditions. Un test antigénique est obligatoire à l'embarquement et la capacité des bateaux est limitée à 70%.
"On revit !"
Un café et une cigarette sur le pont supérieur du navire. Ismaël et Guillem se détendent enfin après un embarquement stressant en raison du protocole sanitaire "un peu compliqué". " On a mis 3h20 pour monter", lance l'un. Le second ajoute : "franchement, il fallait le mériter, mais on est à bord ! On va profiter pendant une semaine : ce sera les vacances".
Mais les croisiéristes ne retiennent finalement que très peu ces contraintes. "On revit !", lance Claire. "On a quand même eu la chance de pouvoir aller au restaurant et au théâtre hier soir. Choses qu'on n'avait pas eu l'opportunité de faire depuis les six derniers mois. Et tout ça dans des conditions de sécurité approuvées", poursuit-elle.
Une bulle sanitaire lors des escales
Malgré toutes ces précautions, il reste un point sensible : les excursions à terre lors des escales. Et là, une bulle sanitaire s'applique. Elles se feront par groupe de "25 à 35 personnes maximum", assure le directeur de MSC Croisières, Patrick Fourmy. "Les autocars seront complètement nettoyés. L'hôtesse, le guide, le chauffeur : tout le monde est testé", ajoute-t-il.
Et les passagers récalcitrants sont prévenu : s'ils quittent cette bulle sanitaire, ils ne seront pas autorisés à remonter à bord.