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Stéphane Burgatt (à Marseille) / Crédits photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le groupe Pernod Ricard, numéro 2 mondial des spiritueux et qui possède toujours son siège social dans la ville, a signé un accord de partenariat avec le Paris Saint-Germain pour quatre ans, ce qui est vécu comme une véritable trahison par certains Marseillais.

Coup de tonnerre à Marseille : à compter de cette saison, et pour quatre ans, le groupe Pernod Ricard, numéro 2 mondial des spiritueux et qui possède toujours son siège social dans la ville phocéenne, a signé un accord de partenariat avec le Paris Saint-Germain. Une véritable trahison pour certains Marseillais, dont certains seraient même prêts à arrêter le pastis.

"Le pastis n'a rien à voir avec Paris"

Colère et stupéfaction à l'heure de l'apéritif. "On va se fâcher ! Monsieur Ricard doit se retourner dans sa tombe ! Ricard, c'était la Provence, le pastis n'a rien à voir avec Paris", s'emporte ce client.

Dans ce petit bar de quartier, pratiquement tous les clients trinquent au pastis, mais peut-être plus pour très longtemps, selon Mariano, le patron qui fulmine derrière son comptoir. "Je suis un vrai Marseillais. Toute ma vie, j'ai bu que des 51, mais là, franchement, je vais me mettre à la bière ! Que maintenant Paris nous prenne le 51, je ne suis pas d'accord", lance-t-il.

"Evidemment, on est vexés"

Le Pastis est né en Provence. Alors voir son illustre représentant s’engager avec le club de la capitale est une déception pour Claude qui n'a pas l'intention de changer ses habitudes. "Évidemment, on est vexés, mais on continuera à le boire tant que la saveur ne change pas. À Marseille, le Ricard restera toujours le Ricard", affirme-t-il.

Dans les faits, si les appels au boycott fleurissent sur Internet, ce n'est pas sûr qu’ils soient réellement suivis.