L'état de catastrophe naturelle pour plusieurs communes de Guadeloupe et de Martinique, et pour les collectivités de Saint-Barth et Saint-Martin, dévastées par l'ouragan Maria les 18 et 19 septembre, a été publié dimanche au Journal officiel.
Plus d'une cinquantaine de communes concernées. La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permet aux habitants des communes concernées d'être indemnisés au titre de cette garantie dans les limites et conditions des contrats d'assurance souscrits. Selon l'arrêté publié au Journal officiel, l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour des dommages causés par les inondations et coulées de boue, les inondations par choc mécanique des vagues et les vents cycloniques. Il concerne au total une trentaine de communes de Guadeloupe (ainsi que des îles des Saintes, de la Désirade et de Marie-Galante), plus d'une vingtaine de communes de Martinique, ainsi que les collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. Saint-Barth et Saint-Martin, déjà ravagées par l'ouragan Irma, avaient fait l'objet d'un premier arrêté de catastrophe naturelle, signé juste après ce premier ouragan.
Lesbananeraies ravagées. Maria et ses vents de 260 km/h ont notamment ravagé 100% des bananeraies de Guadeloupe et 70% de celles de Martinique. La banane est la principale culture d'exportation des deux îles. L'arrêté de catastrophe naturelle va permettre aux 6.000 salariés de la filière de bénéficier du chômage technique, et aux 600 producteurs de continuer à percevoir des aides européennes.