Le président de la SNCF, Guillaume Pepy a exprimé ses "plus sincères regrets" après la panne de signalisation qui a fortement perturbé le trafic de la gare Montparnasse à Paris depuis dimanche, assurant que "la maintenance (...) n'était pas en cause". "Quelque 55.000 clients ont été touchés. Je tiens à leur exprimer mes plus sincères regrets", déclare Guillaume Pepy dans un entretien à Ouest-France publié mardi sur le site internet du quotidien régional.
Le patron de la SNCF admet que l'entreprise publique "n'a pas suffisamment informé les voyageurs sur les développements de l'incident", qui a provoqué une pagaille monstre en plein chassé-croisé de vacanciers.
Guillaume Pepy : "Les travaux de la LGV à l’origine de la panne" à Montparnasse | via @ouestfrancehttps://t.co/DdIwPhRuvY
— Michaël Szadkowski (@szadkowski_m) 1 août 2017
Un défaut dans les travaux des lignes vers Rennes et Bordeaux. Le groupe ferroviaire a identifié mardi matin la cause de cette panne géante, liée à un "défaut d'isolement" dans l'alimentation électrique d'un poste de signalisation à Vanves, dans les Hauts-de-Seine. "On peut supposer que la forte sollicitation du réseau a joué son rôle", suggère Guillaume Pepy, assurant que "la maintenance de l'installation n'est pas mise en cause". Selon lui, le problème découle de "l'extension de cet équipement dans le cadre de la mise en service des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux". "C'est un défaut dans ces travaux qui est à l'origine de la panne", affirme-t-il, sans désigner l'entreprise responsable de ce chantier.
Plus de moyens pour l'entretien du réseau ferré. L'incident est désormais "réglé" et "la situation reviendra à la normale dès la première heure" mercredi, ajoute le président de la SNCF, qui promet que le rapport commandé par la ministre des Transports Elisabeth Borne serait "accessible à tous (...) vendredi" sur le site internet de la compagnie ferroviaire. Ce document comprendra "certaines recommandations, qui pourraient aller dans le sens de ce que propose le gouvernement", ajoute Guillaume Pepy, qui dit accueillir "avec beaucoup de ferveur" l'intention de l'exécutif d'augmenter les moyens consacrés à l'entretien du réseau ferré.