Le pape François a exprimé dimanche son espoir, dans son message pascal, que les négociations de Genève apportent la paix au "pays déchiqueté" qu'est la Syrie. Il appelle par ailleurs l'Europe à ne pas fermer ses frontières aux migrants, mais à les accueillir.
Un appel à des négociations en Syrie. Pour le pape François, seules des négociations sont susceptibles d'apporter la paix "au pays déchiqueté" qu'est la Syrie. "Que le Seigneur ouvre des chemins d'espérance à la Syrie bien aimée, pays déchiqueté par un long conflit (...) Nous confions à la puissance du Seigneur ressuscité les discussions en cours (...) pour qu'on puisse recueillir des fruits de paix", a-t-il déclaré.
Un message engagé contre la fermeture des frontières. Dans son message de Pâques, le pontife a également condamné le "refus de ceux qui pourraient offrir un accueil et de l'aide" aux migrants fuyant "la guerre, la faim, la pauvreté et l'injustice". "Ces frères et sœurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou un refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l'aide", a-t-il estimé, dans un nouvel appel aux responsables des pays développés, notamment européens, à ne pas fermer leurs frontières.