C'est le jour J pour Parcoursup : à partir de lundi et jusqu'au 13 mars, les élèves de Terminale peuvent formuler leurs vœux dans ce nouvel outil, qui remplace le précédent système, APB. En Terminale S, Agathe est notamment dans ce cas. Bonne élève, elle a pourtant fait appel à un coach pour la rentrée prochaine. Et si ses parents, ingénieurs tous les deux, veulent qu'elle intègre une prépa sicentifique, elle a décidé de ne pas suivre cet avis, car "les sciences ne me plaisent pas", dit l'adolescente de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne.
Des affectations plus compliquées à obtenir. "Je pense que je tenterai médecine. Je mettrais aussi le droit, et je retarderai le plus possible le moment du choix", détaille la lycéenne, guidée par sa conseillère, Annie Daburon. Comme Agathe et sa mère, la coach voit beaucoup de familles à la recherche des bonnes informations sur le tout nouveau Parcoursup : "Les demandes explosent. C'est très en lien avec la surnatalité des années 2000 et on voit monter en puissance tous ces jeunes qui demandent des affectations pour lesquelles il n'y aura pas forcément de places pour tout le monde."
Les salons plus fréquentés. Par rapport à l'année dernière, les demandes d'Annie Daburon sont plus nombreuses de 20% cette année. Le même phénomène touche les salons de l'Etudiant ces dernières semaines. On pouvait y voir des files d'attente ininterrompues, avec +15% de fréquentation en moyenne. Entre les couacs du précédent système et les nouvelles règles de Parcoursup, les coachs en orientation vont connaître des prochaines semaines extrêmement chargées.