A partir de septembre 2019, six lignes de métro et trois de tram seront ouvertes toute la nuit un samedi par mois. Une annonce faite par la présidente de la région et d’Ile-de-France Mobilités Valérie Pécresse, dans les colonnes du Parisien, samedi.
La mesure, en test pendant six mois, concerne les lignes 1, 2, 5, 6, 9 et 14 du métro, mais également les lignes 2, 3a et 3b du tram. Les jours sont d'ores et déjà fixés : le 14 septembre, 12 octobre, 9 novembre, 11 janvier, 8 février et le 7 mars 2020. Ces jours-là, les métros et les trams seront en service pendant 40 heures de suite, du samedi matin au dimanche soir à minuit et demi. Pour autant, toutes les stations sur ces lignes ne seront pas ouvertes : il y en aura environ 75. Le Parisien avance que les stations qui permettent une correspondance resteront fermées, car plus difficiles à sécuriser. La liste précise des arrêts concernés par la mesure est encore en cours de création par la RATP.
Pour allier l'utile à l'agréable, ces samedis, les deuxièmes de chaque mois, n'ont pas été choisis au hasard : "Les acteurs de la nuit ont été consultés ont manifesté leur préférence. [...] Ils préfèrent aussi des ouvertures l'automne et l'hiver, quand le froid freine les envies de sorties", indique-t-elle. Mais pourquoi se limiter à un samedi par mois ? Parce qu'il "n'est pas possible d'ouvrir le métro 24 heures sur 24 tous les jours", rappelle Valérie Pécresse. "Dans notre contrat avec la RATP, Ile-de-France Mobilités a droit à cinq ouvertures la nuit par an. Au-delà, il faut ouvrir des négociations sociales, et ça peut prendre 18 mois", précise-t-elle au quotidien.
Des métros et trams la nuit, mais aussi plus de Noctiliens
Parallèlement à cette mesure, Valérie Pécresse annonce également qu'elle va renforcer le nombre de Noctiliens ces nuits-là. Ces bus de nuit sont prisés par les Franciliens qui habitent loin du réseau intra muros, et leur fréquentation a bondi de 43% entre 2017 et 2018, grâce à un doublement des véhicules en circulation. En facilitant les transports des Franciliens la nuit, la présidente de la région veut "redonner un coup de 'pep's' à la vie nocturne" parisienne, alors que les professionnels du tourisme et du commerce "ont beaucoup souffert de la crise des 'gilets jaunes'". Après les 6 mois de tests, décision sera prise de pérenniser, voire d'élargir ces ouvertures.