Déjà vandalisés mardi, les passages piétons parisiens peints aux couleurs arc-en-ciel du drapeau LGBTG (Lesbien, Gay, Bisexuel, Transgenre, Queer) ont été dégradés dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'ils venaient d'être repeints.
Nouvel acte de vandalisme. "Hidalgo dégage", "Dictature LGBT", peut-on lire en noir vendredi sur les bandes arc-en-ciel qui encadrent les passages piétons du croisement de la rue des Archives et de celle de la Verrerie à Paris, comme le rapporte une internaute sur Twitter.
Ça recommence pic.twitter.com/YexkpcTj8i
— Christine Rougemont (@mlle__Rouge) 29 juin 2018
La maire de Paris Anne Hidalgo s'est indignée à son tour : "Cette homophobie ne restera pas impunie", a-t-elle tweeté, assurant que le procureur de la République serait saisi. Les services de nettoyage municipaux devraient intervenir dans la matinée de vendredi.
Cette nuit encore, des passages piétons arc-en-ciel situés dans le Marais ont été vandalisés. Cette homophobie ne restera pas impunie. Le Procureur de la République sera saisi. Les agents municipaux procéderont ce matin au nettoyage. #LoveWins#ParisEstFière#MarchedesFiertespic.twitter.com/0jy5M12u2r
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 29 juin 2018
Deuxième dégradation. C'est la deuxième fois en moins d'une semaine que les bandes arc-en-ciel, peintes à l'occasion de la Marche des Fiertés (ex-Gay Pride) qui se déroulera samedi dans la capitale, sont prises pour cible. Celles-ci avaient déjà été repeintes en blanc et accompagnées du message "LGBT hors de France" dans la nuit de lundi à mardi.
Des passages piétons permanents. Pour répondre à ces dégradations homophobes, la maire de Paris avait annoncé que ces bandes colorées seront permanentes à l'angle des rues dégradées mais également dans d'autres rues parisiennes.