Entre carnaval, discothèque à ciel ouvert et revendications, des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi à Paris à la traditionnelle "gay pride", ou "marche des fiertés". Ailleurs en Europe, notamment à Berlin et en Irlande, où le mariage homosexuel vient d'être autorisé, des défilés similaires ont été organisés.
"Multiples et indivisibles". A Paris, la banderole de tête proclamait ce message : "multiples et indivisibles". La maire de Paris Anne Hidalgo, le président PS de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon ou encore la patronne d'Europe Écologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, ont notamment défilé.
"Où sont passées les promesses de 2012? Nos revendications sont toujours là", ont clamé des participants, brandissant des affiches "PMA pour toutes" ou "mêmes familles mêmes droits", deux ans après la loi sur le mariage pour tous.
Tube disco et ballons. La foule, très jeune, s'est ensuite engouffrée derrière les camions sonos, le cortège démarrant au son d'un remix de "I feel love", reprise de l'icône disco et gay Donna Summer par le groupe gay britannique des années 1980 Bronski Beat et Marc Almond. Sous un soleil rayonnant, "policiers et gendarmes LGBT" de l'association Flag arrosaient la foule au fusil à eau au son de la techno tandis que le camion de Beit Haverim (la maison des amis) "groupe juif gay et lesbien" disparaissait sous les ballons bleu ciel et blanc.
Le cortège, parti du jardin du Luxembourg, devait rejoindre la place de la République pour un concert prévu jusqu'à 22H00.