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Philippe Folgado // Crédit photo : Europe 1 , modifié à
Ce lundi, Israël et la communauté juive commémorent le premier anniversaire des massacres du 7-Octobre où plus de 1.200 personnes ont été tuées par les terroristes du Hamas. Depuis ces événements, la vie est devenue plus difficile pour les juifs de France, estime une auditrice dans l'émission "Pascal Praud et vous" sur Europe 1. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Il y a un an jour pour jour, Israël subissait les pires attaques sur son sol de son histoire. Plus de 1.200 personnes ont été tuées par les terroristes du Hamas. Des massacres qui ont eu des conséquences dans le monde entier, y compris en France. Sarah, une jeune femme de 24 ans de confession juive, confie dans Pascal Praud et vous sur Europe 1 que la vie est devenue plus difficile depuis le 7-Octobre : "Depuis un an, je pense que je parle pour tous les juifs de France, notre vie a changé, notre façon de vivre a changé". 

"Je ne suis pas moi-même en France" 

Elle affirme devoir "enlever des signes ostentatoires" pour pouvoir circuler dans la rue : "J'ai toujours aimé vivre en France, mais aujourd'hui, ça devient compliqué pour une jeune fille de 24 ans de sortir dans la rue. Je ne suis pas moi-même en France". Elle estime également que les juifs de France ne sont pas soutenus par le chef de l'État : "On ne se sent pas soutenu par notre pays, par le président de la République avec les annonces qu'il a faites, ce n'était pas le moment". Samedi, Emmanuel Macron a demandé de cesser les livraisons à Israël d'armes utilisées à Gaza, provoquant la colère de Benjamin Netanyahou.

Depuis le 7-Octobre, Sarah se sent plus proche d'Israël que de la France, si bien qu'elle pense à quitter l'Hexagone pour s'y installer : "Je suis allé en Israël cet été et j'ai eu l'occasion de visiter le site de Nova. J'ai vu l'horreur du 7-Octobre. Comment peut-on dénigrer ces actes-là ? Ça m'a touché au plus profond de mon âme et de voir qu'il n'y a aucun hommage en France... Je me dis que je n'ai pas ma place en France, je dois partir".