La colère s'apprête à toucher la capitale. Après les annonces de Gabriel Attal, la grogne ne retombe pas chez les agriculteurs. Insatisfaits, ces derniers sont même en train de converger vers les grands axes qui mènent à la capitale et à d'autres grandes villes. Dans l'un de ces convois, Nicolas, en direction de Bergerac. Éleveur de chèvres et fromager dans le Tarn-et-Garonne, ce dernier explique pourquoi il se mobilise et laisse à sa femme la tâche de s'occuper seule de ses 150 chèvres. "On ne prône même pas des aides [européennes, ndlr], nous on veut des prix, on veut travailler et gagner notre vie avec ce qu'on vend", martèle-t-il au micro de Pascal Praud dans Pascal Praud et vous.
Et de détailler : "Un fromage qui part de chez moi, qui est vendu un euro, il va finir à quatre euros [dans les grandes surfaces, ndlr] entre le grossiste, le transporteur, la marge du supermarché, tout le monde a gagné. Sauf moi."