Les premières interventions. Mercredi, plusieurs dizaines d'agriculteurs ont été placés en garde à vue après s'être introduits dans le marché de Rungis. 15 personnes ont été interpellées dans la matinée avant que 79 autres le soient aussi en fin de journée. Parmi eux, Patrick Legras, membre de la Coordination rurale, invité de Pascal Praud et vous.
Au micro d'Europe 1, il raconte cette première journée de conflit entre agriculteurs et forces de l'ordre, où des dégradations seraient survenues. "J'ai été reçu par un des responsables de Rungis. Ce qu'il m'a certifié, c'est que malgré tout ce qui peut se dire, il n'y a pas de plainte déposée", affirme-t-il. Selon lui, les dégradations commises seraient juste une porte forcée. Face à cela, "on a dit que s'il y avait vraiment des dégradations importantes, notre syndicat paierait les dégâts", assure Patrick Legras.