Pascal Praud a écouté l'avis d'un gynécologue. 1:51
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Gauthier Delomez
Les députés et les sénateurs s'apprêtent à inscrire le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution ce lundi. Dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1, un gynécologue obstétricien estime que cela "ne règlera pas le problème de l'accès" à l'IVG en France. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Ce lundi 4 mars est un jour important pour le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en France. Alors que certains pays, comme aux États-Unis, ont restreint ce droit, les députés et les sénateurs s'apprêtent à l'inscrire dans la Constitution française lors du Congrès de Versailles. Un acte fort, souligne François Olivennes, gynécologue obstétricien, dans l'émission Pascal Praud et vous, même si "ça ne règle pas le problème de l'accès (à l'IVG). Si vous n'avez pas de médecin, ce droit n'est pas totalement garanti", affirme-t-il, évoquant les difficultés qui subsistent en France : "Il y a, à peu près, 30% des femmes qui font une IVG et qui ne la font pas dans le département où elles habitent."