Le président du Sénat, Gérard Larcher, s'est dit opposé à une inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Si des auditrices de l'émission Pascal Praud et vous sont favorables à cette inscription, serait-elle synonyme d'une plus grande protection de ce droit, remis en cause notamment aux États-Unis ? Difficile de répondre précisément, avance Benjamin Morel, maître de conférences en droit public. "On est sur une constitutionnalisation de l'IVG qui est essentiellement symbolique. Ce n'est pas absurde de le faire (...) Au final, c'est quand même le juge qui décide, et on ne peut pas apprécier en amont ce que le juge fera de quelque chose", expose le professeur, estimant toutefois qu'il y avait déjà "une protection de l'IVG par voie de jurisprudence".