La semaine a été marquée par la visite d'Emmanuel Macron au Maroc en compagnie, notamment, de Yassine Belattar, des inondations à Valence qui ont provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes, mais également d'une nouvelle fusillade sur fond de trafic de drogue, cette fois-ci à Poitiers. Et les auditeurs d’Europe 1 ont été nombreux à réagir dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11h à 13h. Réécoutez les extraits et réagissez au 01.80.20.39.21.
Le Maroc, des inondations et une fusillade. La semaine a été marquée par plusieurs événements, dont la visite d'Emmanuel Macron au Maroc, mais également les inondations en Espagne. Sans oublier la fusillade survenue jeudi soir à Poitiers qui a fait 5 blessés graves, sur fond de trafic de drogue. Les auditeurs d’Europe 1 ont été nombreux à réagir dans l’émission Pascal Praud et vous . (Re)découvrez les moments forts de la semaine.
Lundi - Emmanuel Macron avec Yassine Belattar au Maroc : "Il n'a pas trouvé mieux que cette personne ?", s'insurge un auditeur
Olivier de Lagarde, que vous pouvez entendre tous les jours dans sa revue de presse, a recueilli l'avis de Franck, un auditeur. Ce dernier s'interroge sur la présence de l'humoriste controversé controversé Yassine Belattar, condamné en 2023 à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour menaces de mort, dans le cortège de personnalités qui accompagnent Emmanuel Macron dans sa visite d'État au Maroc . "C'est scandaleux, regrettable, inacceptable. Emmanuel Macron s'entoure de quelqu'un qui a eu des propos pour le moins ambigus (...) Il n'a pas trouvé mieux que cette personne ?"
Mardi - Trafic de stupéfiants : "Ma toxicomanie est permise à cause du laxisme de l'État", dénonce un consommateur
Alors que les drames sur fond de trafic de drogue se multiplient, comme la fusillade à Rennes samedi soir , les responsables politiques sont de plus en plus nombreux à pointer les consommateurs de drogue du doigt. "Un joint, il a le goût du sang et des larmes", avait même déclaré le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau mi-octobre . Mais Antonin, un consommateur qui se qualifie de toxicomane, remet en cause les déclarations de ces différents ministres. "Oui, j'y participe (au développement des trafics), mais aujourd'hui, le travail n'est pas fait en amont (...) Ma toxicomanie est permise à cause du laxisme de l'État."
Mercredi - "Ça va nous mener à la guerre civile", un auditeur s'inquiète des conséquences de l'immigration
Un des enjeux majeurs de la visite d'État d'Emmanuel Macron au Maroc était l'immigration. Un sujet de société qui inquiète José, représentant de la communauté gitane. "On importe des populations qui haïssent notre civilisation, nos principes. On importe l'antisémitisme. Ça va nous construire une division, une fracture de la société, et ça va nous mener à la guerre civile", affirme-t-il
Jeudi - Inondations en Espagne : pourquoi les habitants de Valence expriment de la colère, au-delà du chagrin
Les "inondations du siècle" en Espagne ont causé la mort d'au moins 205 personnes, selon un bilan toujours provisoire. Charles Luylier, envoyé spécial d'Europe 1, explique qu'au delà de la tristesse et du chagrin, les habitants expriment de la colère envers les autorités. Les Espagnols reprochent aux autorités d'avoir déclenché le dispositif d'alerte trop tardivement, mardi aux alentours de 20 heures.
Vendredi - Fusillade à Poitiers : "La digue a craqué, il faut une économie de guerre" pour lutter contre les trafics de drogue
Quelques jours seulement après la fusillade à Rennes samedi soir, les armes des trafiquants de drogue ont une nouvelle fois parlé, cette fois-ci à Poitiers . Pour Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té, le constat est clair : "la digue a craqué". "Depuis des années, on fait des guerres en dentelle, des petites escarmouches, c'est plutôt la politique du 'containment' : on maintient les dealers dans une zone bien particulière, tant qu'ils ne viennent pas empiéter sur le quartier des centres-villes et des bourgeois. Aujourd'hui, c'est fini. La digue a craqué", explique-t-il.
Face à une violence qui ne cesse de croitre, "il faut un plan, une stratégie". Pour ce faire, "il faut une économie de guerre, un effort de guerre de toute la nation, il faut en faire une cause nationale".