(Illustration) 2:31
  • Copié
, modifié à
Une trentaine de caravanes de gens du voyage se sont installées sur un parking à Marseille, juste à côté d'une école. Certains s'en prennent à des jeunes élèves comme le relate Stéphane Burgatt, correspondant d'Europe 1, dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Dans le 10e arrondissement de Marseille, des gens du voyage ont posé leur trentaine de caravanes sur un parking, et certains prennent la cour de récréation d'une école primaire située à proximité pour une décharge. Selon Stéphane Burgatt, correspondant d'Europe 1 et intervenu dans l'émission Pascal Praud et vous, "un climat de peur s'est installé. Il y a eu des jets de projectiles, de bouteilles, dans la cour de récréation. Cela a effrayé les parents". Une rubalise a également était tirée pour délimiter une partie de la cour où les enfants ne peuvent plus aller.

"On se retrouve dans une insécurité totale"

"Les élèves ont peur. Les enfants des gens du voyage ne sont pas à l'école, donc ils s'ennuient, ils font des conneries comme d'autres enfants, mais ces conneries sont dangereuses", dénonce un parent d'élève au micro du correspondant d'Europe 1.

Le fait qu'une partie de la cour de récréation soit délimitée par un cordon est une situation intenable pour cette maman, interrogée par Europe 1. "C'est une rentrée très compliquée. J'ai peur le matin quand je les laisse (ses enfants, NDLR), quand je les récupère. J'ai peur à chaque instant", confie cette mère de famille. "Il y a (des parents d'élève) qui hésitent à les mettre (à l'école). Il y a des enfants qui pleurent le matin parce qu'ils ont peur d'y aller. On se retrouve dans une insécurité totale", dénonce-t-elle.

Une évacuation possible d'ici à la semaine prochaine

La maire de secteur, Anne-Marie d'Estienne d'Orves, attend l'intervention rapide de la justice. "Le dossier est chez le procureur", assure l'élue. "J'attends sa décision finale afin qu'une expulsion soit autorisée. Il en va de la sécurité des enfants, des habitants aussi. Ce n'est pas possible, on ne peut pas accepter des actes comme ça", concède-t-elle.

La maire de secteur apparentée divers droite espère une évacuation des gens du voyage d'ici à la semaine prochaine. Elle est confiante pour qu'une solution assez rapide soit trouvée. La justice administrative a mis un jugement en délibéré à ce vendredi.