L'institution de Sciences Po est secouée par une nouvelle polémique. Mardi matin, une centaine d'étudiants ont occupé l'amphithéâtre principal de cette prestigieuse école dans le cadre d'une "journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine".
Une étudiante de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a alors "été empêchée d'accéder à l'amphithéâtre" où se tenait l'action, et "des propos accusatoires ont été prononcés (à la tribune, NDLR) à l'encontre" de l'association étudiante, a dénoncé Sciences Po sur X.
Face à la situation, Jade, étudiante à Sciences Po réagit sur Pascal Praud et vous. Elle explique qu'il est difficile de débattre avec les personnes à l'initiative du mouvement pro-palestinien. "Si vous avez un avis contraire à la majorité à Sciences-Po, on vous exclura. Il y a une espèce de censure 'wokiste' depuis des années. Si vous avez un avis qui n’est pas d’extrême gauche, vous n’avez pas le droit à la parole", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.