Les six personnes interpellées lundi dans l'enquête sur l'attaque de policiers à Viry-Châtillon en octobre ont été relâchées jeudi.
Les cinq hommes et un mineur en garde à vue depuis lundi, dans l'enquête sur l'attaque de quatre policiers à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, en octobre, ont été relâchés jeudi soir, a appris l'AFP de sources policière et judiciaire. "Il ne s'agissait pas de suspects qui avaient directement pris part à l'agression, mais qui pouvaient fournir des éléments sur les circonstances", a commenté la source judiciaire.
17 personnes mises en examen. La Sûreté départementale de l'Essonne a procédé à près de quarante interpellations depuis le début de cette enquête longue et complexe. Celles-ci "devraient être les dernières", selon une source policière. Au total, les juges d'instruction ont mis 17 personnes en examen dans cette affaire ouverte des chefs de "tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime". Quinze d'entre elles sont incarcérées, les deux autres placées sous contrôle judiciaire, selon la source policière.
Des policiers attaqués
Le 8 octobre, une quinzaine d'agresseurs avaient incendié deux voitures de police, qui surveillaient une caméra installée près d'un feu rouge connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes, en lisière de la Grande Borne, une cité difficile à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny. Sur les quatre agents, deux avaient été gravement brûlés et ont reçu début avril la médaille de chevalier de l'Ordre national du mérite, des mains du ministre de l'Intérieur Matthias Fekl.