"Encouragements" pour Paris, "peut mieux faire" pour Lyon. L'épisode de pollution aux particules fines n'en est pas au même stade dans la capitale et celle des Gaulles : si à Paris, l'épisode est en passe de s'achever, on en est encore loin à Lyon, où la situation est toujours jugée préoccupante.
"Vigilants mais optimistes" à Paris. Avec un niveau de particules fines resté ce week-end en-dessous du seuil acceptable, Paris respire mieux. "On est vigilants mais assez optimistes", témoigne ainsi Jean-Félix Bernard, le président d'AirParif. "L'anticyclone a l'air de s'affaiblir et on a vu ce week-end un effet dispersif, avec le vent qui se lève et qui permet de chasser la pollution. Naturellement, on reste très vigilants sur la suite parce qu'il y a toujours cet anticyclone à proximité, mais a priori il serait plus faible que lors des dix derniers jours".
A Lyon, l'épisode va durer au moins jusqu'à mercredi. Dans le Rhône, on est toujours dans le brouillard au moment d'annoncer une date de sortie d'épisode. Il y aura bien une légère brise pour disperser une petite quantité de ces particules fines dans la journée, mais pas suffisant pour brasser, purifier l'air et retomber sous des seuils acceptables. "Très clairement, si on a une situation météorologique avec des précipitations et un fort vent, on peut redescendre en une journée", analyse Géraldine Guillaud est la coordinatrice d'ATMO Rhône Alpes, l'organisme en charge du contrôle de la qualité de l'air. "Mais pour l'instant, ce n'est pas ce qu'on voit sur les prévisions. Si la masse d'air met un peu plus de temps à se dissiper, ça peut prendre plusieurs jours". Tout est réuni pour maintenir un taux de pollution élevé dans la région lyonnaise au moins jusqu'à mercredi...