"Je ne suis pas sûr que bloquer les supporters soit la meilleure image que l'on puisse donner de la CGT", a estimé jeudi le secrétaire général du syndicat en pointe contre la loi Travail, Philippe Martinez, à la veille de l'ouverture de l'Euro-2016 de football.
Le mouvement contre la loi Travail "n'est pas terminé". La CGT "souhaite que l'Euro se déroule comme une vraie fête populaire dans les stades comme dans les fan zones", a-t-il ajouté à l'occasion du congrès du l'Union départementales CGT du Loiret à Saran. Pour autant, le mouvement contre le projet de loi Travail "n'est pas terminé", a-t-il dit en appelant de nouvelles entreprises à rejoindre le mouvement et à l'amplifier. "Soit le gouvernement accepte la démocratie, soit le conflit dure et on fait en sorte qu'il s'élargisse. On a encore de la marge".
De nouvelles journées d'action. Alors que la discussion sur le projet de loi travail s'engage lundi prochain au Sénat en deuxième lecture, la CGT prévoit trois nouvelles journées d'action d'ici la fin juin, dont le 14 avec une grande manifestation à Paris, puis les 23 et 28. Les deux matches programmés le 14 juin ont lieu en province, à Bordeaux (Autriche-Hongrie) et Saint-Etienne (Portugal-Islande).