Amour, solidarité et unité. Jean-Paul Salvaing, le père du policier tué à Magnanville le 13 juin avec son épouse Jessica Schneider, n’a pas de haine. "En tout cas, on essaye de pas en avoir", confie-t-il jeudi sur Europe 1. "Je crois qu’ajouter la haine à la souffrance ne fait qu’aggraver les choses. Il faut que l’on sorte de ce schéma. Plutôt que d’être dans une dynamique de haine, de violence, si l’on veut que les choses changent, si l’on veut que le monde s’améliore, il faut peut être se tourner davantage vers l’amour que vers la haine, vers l’unité plutôt que la séparation, vers la solidarité."
"Les enfants vont bien". "Peut-être que cet événement là va nous faire prendre conscience qu’il faut peut être mieux se tourner vers cette voie là que vers l’autre voie" ajoute-t-il, précisant que les enfants du policier tué, un enfant de trois ans et un garçon de 10 ans né d'une première union, "vont bien".
Une lettre ouverte. Mercredi, Jean-Paul Salvaing avait également souhaité rappeler combien l'amour devait être le plus fort. Il a publié une lettre ouverte pour remercier tous ceux qui avaient exprimer leur soutien à la famille du couple tué. Une lettre, relayée par le compte Twitter de la police nationale. "Des milliers et des milliers de Français nous ont envoyé des messages de solidarité, d’incompréhension aussi, d’affection", explique-t-il. "Et comme il est difficile de répondre à chacun individuellement on a souhaité le faire par cette voie".
La famille de Jean-Baptiste Salvaing tient à vous adresser en retour ces quelques mots de remerciements. pic.twitter.com/MjhORBba7s
— Police Nationale (@PoliceNationale) 30 juin 2016