Les urgentistes et médecins étaient présents lors de la cérémonie d'Hommage national aux Invalides. Le Professeur Frédéric Lapostolle est directeur médical adjoint du Samu 93. Il explique avoir retenu trois choses du discours du Président de la République.
Les hommages aux secouristes. "Il a fait de nous (NDRL : médecins, urgentistes, secouristes) des acteurs de la République". Au soir des attentats, le plan blanc avait été déclenché par l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Sur Internet, les témoignages d'internes ou de médecins confrontés à l'horreur du défilé des blessés s'étaient succédés.
Une grande solidarité internationale. "Il a parlé de solidarité internationale. Encore ce matin, je recevais un mail d'une revue scientifique internationale pour témoigner de son soutien aux services de santé français". Après les attaques, les marques de soutien s'étaient multipliées un peu partout dans le monde.
Une pensée pour les blessés. "Il n'a pas oublié les blessés mais il est allé plus loin car il a dit qu'il fallait réparer les vivants. Et aujourd'hui le travail médical est en train de se faire avec un relais vers les services d'urgences médico-psychologiques. Il va y avoir un énorme travail pour réparer les vivants". Le jour d'après n'est pas simple. Que ce soit pour ceux qui ont été confrontés directement aux attaques ou bien les personnes qui vivent dans le souvenir des attentats. Sophie Peters, psychanalyste et animatrice sur Europe 1, propose une réponse pour surmonter cette épreuve : "Sortir de l'entre-soi".