Le Sea Bubble, ce petit bateau "volant" imaginé par le navigateur Alain Thébault, sera expérimenté pour la première fois au monde en mars à Paris, avec Anne Hidalgo à son bord, a annoncé mercredi la maire de Paris.
Au printemps, "vraisemblablement en mars, je vais monter dans une Sea Bubble. Je sais nager, mais j'ai confiance", s'est amusée la maire (PS) de Paris qui évoquait les innovations mises en place en 2017 à Paris dans les transports, à l'occasion de ses vœux à la presse.
Flying river taxis @SeaBubbles eye customers from the Seine to #SanFranciscohttps://t.co/Jcw2LnqMQy@AndersBringdal@Alain_Thebaultpic.twitter.com/Jivc7Men3V
— Partech Ventures (@partechventures) 11 janvier 2017
Le futur service de taxis. "Ce n'est pas anecdotique. Sea Bubble, cela va être un transport qui sera je pense le futur service de taxis sur la Seine, potentiellement", a-t-elle ajouté en précisant qu'une dizaine de ces bulles volantes seraient testées d'ici juin. Alain Thébault, déjà inventeur de l'hydroptère, un bateau qui "vole" au-dessus des flots grâce à des ailes immergées, a inventé cette "bulle de mer" qui réutilise le même principe: quatre ailes implantées sur une coque arrondie qui pourra accueillir quatre passagers.
Vitesse limitée à 12km/h sur la Seine. Anne Hidalgo avait écrit en novembre 2015 au navigateur pour souhaiter que Paris soit la première ville à expérimenter l'engin. "Nous sommes en train de discuter avec Ports de Paris pour savoir où nous allons les installer", a précisé Jean-Louis Missika, adjoint de la maire chargé de l'urbanisme et l'attractivité, "il faut un ponton spécial et une recharge électrique". Autre problème: la vitesse est limitée à 12km/h sur la Seine et l'engin ne "vole" qu'à une certaine vitesse. Les inventeurs "sont en train de voir" pour le tester à cette vitesse mais il faudra peut-être ensuite une dérogation du préfet de région, dit-il.
Il y a "encore des étapes" à franchir, et notamment voir quel peut être le modèle économique d'une future flotte de taxis, dit-il.