La fin du masque en cours, les élèves ont un peu de mal à y croire. C'est le cas de Kénora, élève de 6ème du collège de La Perrière de Soucieu-en-Jarret, près de Lyon, et qui met un masque pour aller en classe depuis un an et demi, soit depuis le début de son année de CM2. La fin du port du masque obligatoire est pour elle "une libération". "Ce sera mieux qu'avant parce qu'avec les masques, on commençait à avoir mal aux oreilles, les migraines... ce n'était plus possible. On va pouvoir mieux respirer quand même sans le masque", confie-t-elle au micro d'Europe 1.
La découverte des visages des professeurs
Dès lundi, le protocole sanitaire est allégé dans les établissements scolaires. Les élèves, comme les professeurs et le personnel, n'ont plus à se couvrir la moitié du visage. Un retour à une vie presque normale, qui ne va pas aller sans quelques surprises, expliquent Candice et Mahaut. "Ça va faire bizarre parce qu'on va voir la tête des autres", acquiesce la première. "Les profs surtout, les voir sans masque, ça va faire bizarre", poursuit la seconde.
Histoire-géo, maths, technologie, musique... Autant de matières pendant lesquelles Candice et Mahaut n'ont jamais vu le visage entier de leur enseignant. À l'exception des cours de langue : "Français et anglais, on les a vus, ils enlèvent parfois le masque pour la prononciation", soulignent les deux collégiennes au micro d'Europe 1.
"On ne pourra plus manger de chewing-gum en cours"
Tous les élèves ne vont pas regretter le port du masque, sauf pour une chose, souligne Avril, 11 ans. "Ce qui est nul, c'est qu'on ne pourra plus manger de chewing-gum en cours. Parce que le masque permettait de mâcher en cachette, c'était bien. Parfois, les profs le remarquaient mais la plupart du temps, non", plaisante la jeune fille.
Malgré tout, Avril, comme beaucoup de ses copines, va quand même glisser un masque dans sa poche ce lundi matin. "Au cas où... On ne sait jamais ce qui peut se passer", dit-elle sur Europe 1.