Salah Abdeslam, le principal accusé au procès des attentats du 13-Novembre, a été testé lundi positif au Covid-19, a-t-on appris mardi de sources proches du dossier, confirmant une information de France Info. Neuf détenus et 13 surveillants ont également été contaminés dans la prison de Fleury-Mérogis, dans le sud de Paris.
Salah Abdeslam, le principal accusé au procès des attentats du 13-Novembre , a été testé lundi positif au Covid-19 , a-t-on appris mardi de sources proches du dossier, confirmant une information de France Info. Le seul survivant des commandos djihadistes qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015, est détenu pendant la durée de l'audience dans la prison de Fleury-Mérogis, dans le sud de Paris.
Neuf détenus positifs mercredi matin
Au total mercredi matin, l'établissement pénitentiaire compte neuf détenus positifs au Covid-19 sur 3.608. Un chiffre toutefois en baisse par rapport au 24 décembre, où l'on dénombrait 21 détenus positifs à la veille du jour de Noël. Aussi, 13 surveillants ont contracté le virus. Au niveau national, 370 détenus sur les quelques 70.000 emprisonnés étaient infectés par le coronavirus, selon le dernier bilan du ministère. Pour les surveillants, c'est 448 sur un total de 40.000.
Salah Abdeslam est incarcéré à Fleury-Mérogis sous le régime très strict de l'isolement, seul dans une cellule équipée d'un dispositif de vidéosurveillance fonctionnant 24h sur 24. En revanche, le terroriste côtoie du personnel pénitentiaire, notamment pour la distribution des repas, et a le droit à des parloirs, famille et avocats. Son état de santé n'inspire toutefois aucune inquiétude.
Le procès du 13-Novembre doit reprendre le 4 janvier
Le procès du 13-Novembre, qui s'est ouvert en septembre dernier, doit reprendre le 4 janvier prochain après une interruption de deux semaines. Sollicitée par l'AFP pour savoir si un report de l'audience serait demandé, l'une des avocates de Salah Abdeslam, Me Olivia Ronen, n'a pas répondu dans l'immédiat.
La cour d'assises spéciale juge au total 20 accusés, dont 14 présents à l'audience, soupçonnés d'être impliqués à divers degrés dans la préparation des attaques jihadistes les plus meurtrières jamais perpétrées en France.