La question du rapatriement d'environ 150 Français détenus en Syrie, certains étant accusés d'être des djihadistes, est un véritable casse-tête pour les autorités françaises. Pour l'écrivain Patrice Franceschi, auteur de Éthique du samouraï moderne, "on n'a pas tellement le choix". "On ne peut pas ne pas s’occuper de nos ressortissants, aussi criminels soient-ils", estime au micro de Nikos Aliagas sur Europe 1 celui qui revient de Syrie.
"Des bombes à retardement qu'il faudra gérer." Il avertit toutefois, en se basant sur "les derniers entretiens" qu'il a menés "là-bas il y a un mois et demi, notamment avec les femmes djihadistes françaises", que, "de toute façon, ce seront des bombes à retardement qu’il faudra gérer". Car selon lui, "on ne déradicalise pas des idéologues".
"On ne déradicalise pas, on combat. Le combat sur le terrain doit se poursuivre, mais celui-là va être achevé. Le combat dans les têtes, idéologiquement, doit se poursuivre. C’est un combat idéologique également", précise celui qui se définit lui-même comme étant "un écrivain engagé".
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"Le plus grand totalitarisme que le 21ème siècle connaisse." "C'est une faute de penser qu’il y a dans leur esprit un problème psychologique. Nous sommes face à une idéologie, comme les nazis à une époque", analyse Patrice Franceschi. D'après lui, il s'agit du "plus grand totalitarisme que le 21ème siècle connaisse". Face à cela, "nous aurons à nous battre, d’une manière ou d’une autre" : "Ni une éthique, ni un droit, ni quoi que ce soit, aucun ne peut exister s’il n’y a pas une force pour le défendre."