Rassemblement au siège d'Air France pour dénoncer des "salaires low-cost"

Les salariés d'Air France réclament une augmentation de salaire de 6% correspondant à l'inflation, selon eux (image d'illustration). © PHILIPPE LOPEZ / AFP
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avec AFP , modifié à

Entre 200 et 300 salariés d'Air France se sont rassemblés devant la cafétéria du siège du groupe à Roissy pour réclamer une augmentation générale des salaires de 6%.

Entre 200 et 300 personnes ont protesté contre les "salaires low-cost" à Air France, vendredi matin dans un bâtiment de la compagnie à Roissy, tandis que les syndicats appelant à la grève estimaient n'avoir "pas d'autre choix que le rapport de force".

200 à 300 personnes devant la cafétéria. Les manifestants, au nombre de 200 selon la préfecture et 300 selon SUD-Aérien, se sont rassemblés dans la cafétéria du siège d'Air France, fermée aux médias. Certains brandissaient des pancartes réclamant un "retour sur l'investissement des salariés" ou des autocollants "non aux salaires low-cost", tandis que d'autres tenaient des drapeaux aux couleurs de leurs syndicats, selon des photos transmises par les organisateurs.

 

Pas d'autre choix que le rapport de force, selon les syndicats. "On demande pour l'ensemble des personnels une augmentation de 6%", ce qui correspond au "cumul de l'inflation" depuis 2011, date de la dernière augmentation générale, a rappelé Françoise Redolfi, représentante de l'Unsa-PNC. Les syndicats n'ont "pas d'autre choix que le rapport de force" car, selon elle, la direction ne joue pas le jeu de la négociation. À chaque fois, l'Unsa souhaite "qu'on arrive à s'entendre, faire quelque chose de 'gagnant-gagnant', etc..., mais c'est juste pas possible", a-t-elle déclaré.

Un quart des vols annulés vendredi. La compagnie est touchée vendredi par un troisième appel à la grève, lancé par onze syndicats de tous métiers. Un quart des vols ont été annulés, selon les chiffres de la direction.