Mauvaise nouvelle pour les étudiants. Le coût de la rentrée va augmenter de 2,83% pour cette année 2019, indique la traditionnelle enquête estivale sur le coût de la vie étudiante, publiée vendredi par l'Union nationale des étudiants de France (Unef).
Frais d’inscription en hausse, surtout pour les étrangers
Frais d’inscription, loyers, transports, tout y passe. Le prix du repas au restaurant universitaire augmente, par exemple, en moyenne de 1,54% après trois années de gel. Cette augmentation est qualifiée d'"importante" par le syndicat, qui note qu'elle "est bien supérieure à celle de l'inflation qui est de 1,20% sur un an".
Les frais d'inscription à l'université augmentent à hauteur de 0,28% (355 euros en 2019 contre 354 en 2018). La hausse du prix d’inscription pour les étudiants étrangers, conséquence de la réforme "Bienvenue en France, Choose France", est pointée du doigt par l’Unef. Les prix passent de 170 à 2.770 euros (+1.529%) en Licence et de 243 euros à 3770 euros (+1.451%) en Master.
Le loyer contribue largement à l'augmentation du coût de la vie
La hausse des loyers de 2,97% en moyenne dans les villes étudiantes contribue largement à l’augmentation du coût de la vie en 2019. La hausse est de 1,6% dans le parc des Crous et de 3,86% dans le parc privé. En tout, 45 villes universitaires voient leurs loyers augmenter avec une hausse moyenne dans le parc privé de 2,8 % en province, de 5,18% en Île-de-France, et de 3,29% dans les grandes villes. Paris reste la grande ville la plus chère, avec un loyer moyen de 873 euros.
Hausse du prix des transports dans les grandes villes
Les transports occupent également un poste de dépense important pour les étudiants (258,63 euros en moyenne pour les boursiers et 269,31 euros pour les non boursiers). Alors que le prix des transports baisse en région de 0,46% en moyenne, certaines villes affichent tout de même des hausses importantes de tarifs comme Bordeaux (+2,60%), Strasbourg (+24,51%), Nancy (+2,38%), Orléans (+2,03%) et Lille (+2,02%).
La vie étudiante plus chère pour les femmes
Pour les dépenses de la vie quotidienne, l'Unef fait le constat que la vie est plus chère pour les femmes, une différence accentuée par le coût des protections hygiéniques. Sur un an, les étudiantes paient au total 529 euros de plus que leurs homologues masculins.