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Louise Sallé / Crédits photo : MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Lundi, jour de rentrée scolaire, le port de l'abaya était particulièrement scruté par les chefs d’établissement. Selon une note du renseignement non-définitive, qu'Europe 1 s’est procurée, aucun incident majeur n'a été détecté, malgré quelques "tentatives" de contournement de l'interdiction.

Au cours d'une rentrée scolaire placée sous le signe de la défense de la laïcité, le port de l'abaya, désormais interdit en milieu scolaire, était sous le feu des projecteurs. D'après une première liste non exhaustive du ministère de l'Intérieur, quelques "tentatives" de port de tenues traditionnelles ont été observées lundi sans toutefois occasionner d'incident. 

Quelques cas recensés

Preuve que le dialogue des chefs d'établissement avec leurs élèves a réussi à calmer les tensions. Dans la grande majorité des cas, les adolescentes ont retiré leur abaya avant d'entrer au lycée au profit d'un autre vêtement jugé approprié. Cependant, quelques cas de jeunes filles refusant cette injonction ont été remontés dans certains établissements. C'est le cas d'une collégienne à Strasbourg et d'une autre à Maubeuge. Deux lycéennes ont fait de même, respectivement en Seine-et-Marne et en Essonne. À Nice également, deux jeunes filles ont persisté dans le même lycée, tentant de dissimuler leur abaya sous leurs vêtements.

Pour traiter ces situations, des entretiens doivent avoir lieu avec la vie scolaire, la direction et les parents. À Trappes, des affiches dénonçant la teneur "islamophobe" de l’interdiction de l'abaya ont été retrouvées.