L'aéroport de Nice-Côte d'Azur, le plus important de province, a retrouvé un trafic normal mardi à la mi-journée au lendemain de sa fermeture à cause des intempéries, mais le trafic ferroviaire restait très perturbé sur la Côte d'Azur.
Des vents violents lundi. "Toutes les pistes ont rouvert", a-t-on indiqué à l'aéroport où la veille, pratiquement aucun avion n'a pu décoller ni atterrir en raison de la tempête. Des vents violents, une pluie battante, un fort coup de mer et un plafond nuageux bas gênaient les pilotes et dix vols avaient été déroutés vers l'aéroport de Marseille-Provence (6), Milan Malpensa (2), Toulon (1) et Gênes (1).
La situation restait toutefois compliquée pour les usagers du train, avec 40% du matériel circulant sur la Côte d'Azur "en arrêt de fonctionnement et maintenance industrielle" suite aux intempéries, selon la SNCF. La faute aux embruns marins chargés de sel qui "ont provoqué de nombreux incidents électriques sur les caténaires et les installations électriques du matériel TER".
"Retour à la normale progressif" pour les trains. La circulation était réduite à trois trains sur quatre aux heures de pointe, et un sur deux le reste de la journée. Pour mercredi, "selon le nombre de TER qui auront pu être remis en état (...), la situation restera perturbée mais tendra à un retour à la normal progressif".
La SNCF est régulièrement critiquée sur la Côte d'Azur pour son manque de ponctualité, ses annulations de train intempestives, et l'un de ses détracteurs patentés Eric Sauri ironisait sur "la panique ferroviaire" de lundi, réclamant sur Twitter "le même matos ferroviaire étanche que le TER Bretagne !". Pour sa défense, la SNCF a souligné qu'elle avait choisi de faire rouler des trains "alors que les conditions climatiques auraient pu nécessiter l'interruption totale, à l'instar de la fermeture de l'aéroport et de certains axes routiers".
Vigilance maintenue. Les Alpes-Maritimes ont été placées toute la journée de lundi en vigilance orange vagues-submersion et pluie-inondation, et de nombreuses routes ont été coupées. Le risque d'avalanche reste important en montagne mardi mais l'accès à la station de ski d'Isola 2000 a été rétabli. A la frontière avec l'Italie, 500 foyers ont été privés d'électricité à Sospel en raison de l'état des routes qui a empêché l'intervention des agents, a précisé à l'AFP le distributeur public Enedis