Vous faites peut-être partie de ces nombreux Français qui vont réveillonner pour Noël, lundi soir. Et qui dit réveillon, dit retrouvailles en famille et les discussions qui vont avec. Des conversations qui peuvent dériver en débats voire même jusqu'à la foire d'empoigne autour de certains sujets sensibles.
Cette année, les sujets de discussion ne manquent pas, à commencer par les "gilets jaunes". Au bout de la table, votre oncle soutient le mouvement. En face, votre sœur le condamne et le ton monte autour de la bûche de Noël. Alors, que faire ?
"La stratégie d'évitement, c'est très bien dans ce genre de cas." C'est la situation que redoutent certains, comme ce jeune Parisien, rencontré sur un marché : "Mon père aime bien exprimer sa façon de penser. Il y a de grandes chances pour que mon frère et moi, on le regarde en se disant : 'Est-ce qu'on lui répond notre façon de penser ou est-ce qu'on lui dit oui ?' La stratégie d'évitement, c'est très bien dans ce genre de cas."
"Pas le soir où il faut rentrer dans ce besoin de convaincre à tout prix." "Si on doit vraiment aborder des sujets qui fâchent, il vaut mieux le faire dès le début de l'apéritif, avant même la consommation du premier verre. Ce n'est pas le soir où il faut essayer de rentrer dans ce besoin de convaincre à tout prix et d'avoir raison", explique la psychothérapeute Audrey Akoun sur Europe 1.
Il est également possible de "faire diversion" pour éviter ce genre de sujets, en mettant de la musique, par exemple. Enfin, "on peut tout à fait anticiper la soirée du réveillon en envoyant un message à ses convives en disant : 'Les sujets qui fâchent, on n'en parle pas. Les gilets jaunes, on n'en parle pas. Ça va pourrir l'ambiance. Après, on risquerait de mal digérer la dinde, ce serait dommage'", ajoute-t-elle dans un sourire.