Revenu universel : la mesure phare de Benoît Hamon peine à séduire les salariés

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Le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon est favorable à l'instauration d'un revenu universel © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Près des deux tiers des salariés interrogés jugent la mesure du candidat socialiste à la présidentielle "non finançable".

Le cheval de bataille de Benoît Hamon peine à séduire l'opinion. Six salariés sur dix sont défavorables à l'instauration d'un revenu universel en France, proposition promue par le candidat socialiste adoubé le 29 janvier à la primaire de la gauche, selon un sondage BVA pour le site mediarh.com publié vendredi.

69% à juger la mesure "non finançable". Selon cette enquête, 59% des salariés se disent "opposés" à la mesure, contre 40% qui s'y disent "favorables". Ils sont encore plus nombreux (69%) à la juger "non finançable". Le revenu universel est une somme d'argent versée à tous sans condition de ressources. Parmi les principaux candidats déclarés à l'élection présidentielle, seul Benoît Hamon (PS) défend un "revenu universel d'existence", qui s'élèverait, à terme, à 750 euros par mois.

Doutes sur la capacité à baisser le chômage. Si une courte majorité des salariés (51%) pense que le revenu universel augmenterait leur pouvoir d'achat, seulement 38% estiment qu'il permettrait de travailler moins, 37% qu'il favoriserait la mobilité professionnelle ou la création d'entreprise et 29% qu'il aiderait à diminuer le chômage.

Sondage réalisé en ligne du 14 au 17 février auprès d'un échantillon représentatif de 909 salariés d'entreprises de toutes tailles ayant déjà entendu parler du revenu universel.