Les maires des petites villes ont dénoncé mercredi la "précipitation" et l'absence de concertation avec lesquelles le gouvernement a selon eux décidé d'assouplir l'organisation des rythmes scolaires.
"Si l'application de la réforme des rythmes scolaires a suscité de nombreux débats et nécessite certains assouplissements, ceux-ci ne peuvent aboutir que dans le cadre d'une concertation entre les différents acteurs locaux", écrit l'Association des petites villes de France (APVF) dans un communiqué.
Les élus dénoncent la "précipitation." Les élus expriment leur inquiétude après la publication mercredi au Journal officiel du décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de quatre jours d'école en primaire.
Ils demandent également "que des décisions d'une telle importance ne soient pas prises dans la précipitation" et souhaitent que le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, "rappelle que l'année 2017-2018 doit être celle de la concertation, comme il s'y était engagé" début juin.