Un ring, 40 candidats, 10 épreuves. Il faut oublier le cliché du berger perdu en haut de sa montagne avec son harmonica. Au Salon de l'agriculture, les épreuves se succèdent pour élire le meilleur d'entre eux. Au menu : défilé de moutons, quizz sur la génétique, slalom de brebis... Le parcours est difficile avant de connaître un éventuel sacre.
Bête noire. Chaque candidat a une bête noire dans ses épreuves. Pour l'un, c'est "le taillage des ongles longs. Il faut nettoyer et couper pour avoir un sabot bien lisse pour qu'elles puissent bien marcher." Pour un autre inscrit, une femme, c'est l'épreuve "où il faut toucher le dos d'agneau pour savoir s'ils sont gras ou maigres" et mettre en conséquence une note allant de 1 à 4, qui pose problème. Si le stress se fait un peu sentir, la bonne humeur règne.
Rentabilité. C'était l'objectif de l'organisateur du concours pour donner envie aux jeunes de faire ce métier. "Dans les dix ans qui viennent, on a 55 à 60% des éleveurs qu'il va falloir renouveler. C'est une production sur laquelle on a une rentabilité qui reste tout à fait intéressante", lance-t-il pour convaincre. Un argument qui ne peut que séduire dans le contexte de crise.