Sargasse
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avec AFP , modifié à
Une plateforme d'information et d'un centre d'alerte, a été officiellement constitué samedi à l'issue de la conférence internationale à Pointe-à-Pitre. Une fois échouées, les sargasses dégagent des émanations toxiques et nauséabondes qui ont des impacts sanitaires et économiques importants, notamment en Guadeloupe. 

Un "programme caribéen sur les sargasses", qui permettra la mise en place d'une plateforme d'information et d'un centre d'alerte, a été officiellement constitué samedi à l'issue d'une conférence internationale à Pointe-à-Pitre réunissant délégations nationales et organisations régionales des Caraïbes.

Ce programme, qui sera financé par des fonds européens, est animé par la région Guadeloupe et est soutenu notamment par le Mexique, le Brésil, le Costa Rica, la République dominicaine ou encore l'Association des Etats de la Caraïbe.

Trouver une solution à court, mais aussi à long terme

Parmi les missions fixées dans une déclaration commune samedi, l'initiative veut "renforcer la capacité de réponse (...) face aux échouages massifs de sargasses par la mise en réseau des meilleures pratiques dans les domaines prioritaires comme la prévention des échouages, la protection des littoraux, la valorisation ou l'élaboration d'un cadre législatif" pour ces algues brunes.

Les sargasses, qui prolifèrent dans la région depuis 2011, dégagent quand elles échouent sur le rivage des émanations nauséabondes et toxiques qui ont des impacts sanitaires et économiques importants. Afin d'élaborer une réponse commune, une première conférence internationale a été organisée cette semaine en Guadeloupe, clôturée samedi par Edouard Philippe. Le programme de coopération permettra de constituer une "plateforme dédiée à la collecte des données scientifiques et techniques sur les sargasses", dont la cause de leur multiplication est encore assez mystérieuse.

Une possible "conférence des donateurs" en 2020

Sera également mis en place "un centre d'alerte et de surveillance qui traitera de la télédétection et de la surveillance de la qualité de l'air à l'échelle du bassin caribéen", est-il inscrit dans la déclaration finale. Il est aussi évoqué une possible "conférence des donateurs" en 2020 "afin d'identifier des solutions durables d'accompagnement adaptées aux petits États insulaires de la Caraïbe pour faire face aux dépenses d'équipement et de soutien technique et technologique" pour ramasser et valoriser les sargasses.