"L’écœurement absolu". Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, à l'origine de la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs est en colère après la révélation d'un nouveau scandale dans un abattoir des Pyrénées-Atlantiques. L'Association de protection animale L214 a dévoilé une vidéo accablante contre l'abattoir de Mauléon-Licharre.
"On ne peut pas tolérer une telle maltraitance". "Voir des abattoirs en France se transformer en salle de torture, c'est inacceptable dans une société civilisée comme la nôtre. On ne peut pas tolérer une telle maltraitance à l'égard des animaux", s'indigne le député qui rappelle que le statut de l'animal a changé il y a quelques mois. Il n'est, en effet, plus considéré comme un "bien meuble" mais comme "un être vivant doué de sensibilité". "On n'a pas le droit de traiter les animaux de la sorte", s'emporte encore Olivier Falorni, qui tient à rappeler la célèbre citation de Gandhi : "on mesure le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux".
"Ça commence à faire beaucoup". Alors que Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture a annoncé que tous les abattoirs de France allaient être inspectés d'ici un mois, Olivier Falorni craint que l'on découvre d'autres établissements qui ne respectent pas les règles. Il appelle à lever "l'omerta sur abattoirs". "Je demande à ce que la loi soit respectée", dit-il encore. Le député plaide enfin pour l'installation de "caméras de surveillance" à la phase d'étourdissement des animaux.